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Après la signature des contrats, prévue pour le 22 octobre, l’Arménie sera en mesure de « protéger son ciel », a ajouté le ministre. La question de l’assistance militaire de Paris à Erevan a été soulevée plus tôt par les autorités arméniennes. Le 5 octobre, le président arménien Vahagn Khatchatourian avait déclaré sur les ondes de France 2 que le pays avait besoin d’un nouveau partenaire militaire en plus de la Russie. « La France a exprimé sa volonté résolue de nous aider, de nous soutenir afin de renforcer notre capacité de défense (…). Notre objectif est de nous défendre et de stopper les ambitions de l’Azerbaïdjan, car le but ultime est de vivre en paix avec notre voisin », a souligné M. Khatchatourian.
Peu de temps auparavant, le 28 septembre, la République du Haut-Karabakh (NKR), annonça sous la contrainte de l’Azerbaïdjan sa dissolution à compter du 1er janvier 2024, le démantèlement et le désarmement de ses forces armées et le retrait du matériel militaire. Plusieurs dirigeants de la République ont été arrêtés par les autorités azerbaïdjanaises. Plus de 100 000 Arméniens ont fui le Haut-Karabakh fin septembre et se sont installés en Arménie.
À l’heure actuelle, Erevan est confronté à de graves problèmes de sécurité, ce qui l’incite à élargir la géographie de ses partenaires. La raison en est l’aggravation du conflit arméno-azerbaïdjanais, qui a dépassé le Haut-Karabakh. L’Arménie, après avoir tiré les conclusions du récent conflit avec l’Azerbaïdjan, qui a montré un sérieux retard arménien en matière de capacités militaires, fait preuve d’une approche utilitariste de sa propre sécurité. Le gouvernement arménien est intéressé par un véritable renforcement de la capacité de défense de la république, il n’est donc pas surprenant que, dans le contexte de sa déception dans les relations avec Moscou, Erevan assiste à un tournant militaro-politique vers l’Occident.
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L’Arménie a déjà reçu des armes françaises – avant même la guerre de 2020, la Grèce avait fourni à l’armée arménienne des systèmes antichars Milan français. Après le début de l’opération militaire russe en Ukraine le 24 février 2022, lorsque la capacité de la Russie à fournir un certain nombre d’armes a diminué, l’Arménie a acheté des obusiers tractés de fabrication indienne. Très probablement, compte tenu du coût élevé des armes françaises, le ministère arménien de la Défense se procura des systèmes moins chers, tels que les systèmes de missiles antiaériens portables Mistral ou les solutions basées sur ceux-ci. Très probablement, ils sont également achetés en raison d’un prêt auprès de banques françaises. Les dirigeants arméniens, qui s’éloignent de la Russie, espèrent se rapprocher de Paris par l’achat d’armes, estimant que cela aidera en cas de confrontation avec l’Azerbaïdjan.
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Ce 23 octobre, l’Azerbaïdjan et la Turquie ont annoncé la tenue des manœuvres militaires conjointes « Mustafa Kemal Atatürk 2023 », avec la participation de 3000 militaires, 130 blindés, 100 pièces d’artillerie et plus de 20 aéronefs, dont des avions de combat.
« La France sera extrêmement vigilante face à toute tentative de menacer la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Arménie », a réagi le Quai d’Orsay face à l’annonce de Bakou et d’Ankara.
Vendredi 20 octobre, le président arménien Vahagn Khachaturian a rencontré l’ambassadeur de France en Arménie Olivier Decottignies.
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